La fille aux parapluies – Annie Petrel-Mathieu

C’est en voyant une photo de la Côte d’Albâtre que Lia décide de quitter Paris pour revenir dans le pays de son enfance : la côte normande avec ses falaises blanches, ses galets ronds et sa mer crayeuse.

Elle ferme sa boutique de fleurs au pied de Montmartre pour s’installer Aux cinq sens où vont se mêler les senteurs des chocolats, thés et cafés de Camille à celles des fleurs de Lia, le tout accompagné des notes de musique distillées par Trevor.

Lia pleure la disparition brutale de Tristan mais retrouve l’intérêt de vivre en croisant Pierre, l’insondable et ténébreux instituteur du village. La découverte d’un corps dans le presbytère fera de ce livre, non pas une enquête policière, mais une remontée de souvenirs et de sentiments contradictoires.

Lia, la fille aux parapluies, laisse ses parapluies entassés dans un coin de son magasin pour nous emmener dans une longue balade sous la pluie normande qui se mêle aux larmes et au vent, les cheveux fous. Une longue balade sur les côtes de la poésie où se mélangent les sonorités, les senteurs et les couleurs. Un long adagio de douceur.

Dans ce livre, un personnage au langage plein d’harmonie : John comme Lennon. Mon préféré.